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La France Mutualiste

Prochaine permanence de France Mutualiste à l'Amicale mardi 28 octobre
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Élévation d'une stèle commémorative sur la BA 120 de Cazaux

Le colonel Pierre Charrier commandant de la Base Aérienne 120 et la Base de Défense de Cazaux souhaite faire élever une stèle commémorative afin de rendre hommage à tous les aviateurs et combattants qui, depuis 1917, ont donné leur vie pour la France en opérant depuis cette Base.

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Danser sur les vagues

Ce 4e opus de Marie-José ABLANCOURT, épouse d'un membre de l'amicale et une des rédactrices dans notre bulletin, peut être acheté soit sur : www.edilivre.com

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Créé en 1903, le Tour de France est organisé par le journal L'Auto, dirigé par Henri Desgrange, afin de relancer les ventes du quotidien. L'épreuve connaît un certain succès populaire et se voit reconduite l'année suivante.
Malgré des accusations de tricherie (déjà) envers certains coureurs ou des modifications fréquentes comme la mise en place d'un classement par points à défaut d'un classement général au temps entre 1905 et 1912, le Tour de France devient peu à peu l'un des évènements sportifs les plus populaires en France et à l'étranger.
Les coureurs du Tour, ces "Géants de la route", magnifiés et glorifiés par la presse, puis des années plus tard à la TSF, contribuent à asseoir la notoriété de l'épreuve.

Avec la fourche cassée d'Eugène Christophe en 1913, la première traversée des cols pyrénéens en 1910 puis la première ascension du col du Galibier l'année suivante, naît la "légende du Tour" puis la création du maillot jaune en 1919 pour distinguer le leader du classement général, dote le Tour de France d'un symbole majeur. 
En 1930, la formule des équipes nationales est retenue pour contrer la puissance de certaines équipes de marque, accusées par Henri Desgrange de verrouiller la course, ce qui prive les organisateurs des ressources financières issues des droits d'entrée jusqu'alors payés par les marques.
La caravane publicitaire naît cette même année pour compenser ce manque à gagner.

Les cinq victoires consécutives de l'équipe de France entre 1930 et 1934 suscitent un véritable regain d'intérêt de la part du public.
Après la Seconde Guerre mondiale, alors que le Tour de France renaît dans la difficulté sous l'impulsion de Jacques Goddet et Félix Lévitan, la formule des équipes nationales est maintenue jusque dans les années 1960.
Le journal L'Équipe succède à L'Auto, qui cesse de paraître à la Libération. Les performances de champions comme Fausto Coppi, Gino Bartali ou Louison Bobet marquent le public, qui se déchire en 1964 à l'occasion du duel entre Raymond Poulidor et Jacques Anquetil, vainqueur en 1957 puis de 1961 à 1964.
Dès le début des années 1980, le retour aux équipes de marque et l'émergence de la télévision offrent de nouvelles ressources au Tour dont l'organisation est désormais confiée à une société "ad hoc". L'épreuve entre dans une période d'extension mondialisée et de forte croissance. Le Tour s'internationalise au niveau des équipes et des coureurs participants. Le niveau du parcours renforce sa position hégémonique au sein du cyclisme mondial.
En 1998 l'affaire Festina constitue un tournant dans la perception du dopage par le public. La pratique d'un dopage généralisé au sein du peloton apparaît au grand jour et l'image du Tour est constamment ternie par les affaires qui se succèdent au cours des années 2000, avec en point d'orgue les aveux de Lance Armstrong qui se voit retirer ses sept victoires sur le Tour de France entre 1999 et 2005. Depuis, les performances des coureurs entretiennent la suspicion, tandis que les organisateurs du Tour s'évertuent à promouvoir l'image d'un "Tour propre". (issu de Wikipédia)

Qu'en est-il aujourd'hui ?

Nous retiendrons que c'est tout à l'honneur des organisateurs du Tour de France de "s'évertuer", malgré des techniques toujours sophistiquées de triche et de dopage, à faire la chasse aux malfaisants. Le cyclisme est le sport le plus contrôlé. D'autres sports présentent aujourd'hui aussi, des performances incroyables. Font-ils aussi l'objet d'autant de suspicion ?
« Il y a une culture du Tour disait Marc Menant ». C'est bien ce qui doit donner des démangeaisons à certains.
Sport-loisir à la portée de toutes les bourses, ceux qui s'y adonnent, des gamins aux séniors, savent ce que signifie l'effort. L'effort de se dépasser, de vaincre "la célèbre côte", de se retrouver au soir, fier de soi, épanoui d'avoir vaincu ce qui paraissait invincible la veille.
Avec ces derniers, ils sont des millions au bord des routes du Tour venus admirer le spectacle géant et gratuit, promoteur de ce que la France offre en matière de patrimoine, de culture, d'art français, tout ceci révélé de façon magnifique à nos yeux ébahis.
Mais que serait le Tour sans ses coureurs, souvent issus de milieux populaires comme notre "Poupou" Raymond Poulidor, hissé de sa ferme, au rang de héros national, malgré la suprématie de Jacques Anquetil pourtant 5 fois gagnant du Tour.
Quelles que soient les conditions météo au matin, les cols à franchir, blessé, fracassé la veille, il faut prendre le départ, leader ou équipier, il faut être à la hauteur de l'élan solidaire qu'attend l'équipe pour laquelle il faut tout donner. Voilà ce qui fait vibrer la France : cette fraternité, l'audace d'attaquer, le courage de tenir jusqu'au bout, ce grandissement de soi.
Qu'ils soient riches ou pauvres, chacun peut voir, approcher, toucher ces héros. Voilà de quoi ricanent des entrepreneurs en démolition, seul carburant pour la plupart d'entre eux.
« Dans le sport, on ne doit pas revenir quand on a triché. »
Pour en terminer, petit hommage au Vendéen revendiqué Jean-René Bernaudeau, cycliste professionnel de 1978 à 1988. Directeur sportif depuis 2016 de l'équipe Direct Energie devenue Total Energie, dirigée sans concession à propos de l’éthique dans son sport pour lequel il réclame de plus de transparence, il promeut le "Mouvement pour un cyclisme crédible" et se montre particulièrement sévère pour le sport business et les tricheurs.

Le tour 2025 a t-il été aussi propre que l'on dit ?
Il est en tout cas réconfortant de savoir que des Jean-René existent pour défendre ce sport promoteur de notre belle France vue par 3 milliards 500 millions de téléspectateurs. C'est peut être aussi ce qui dérange les tenants d'une France qui n'est plus la leur.

Le Tour de France féminin

Le Tour de France féminin conforte ses lettres de noblesse, dont les premières lignes ont été écrites en lettres d'or dans les années 80 par une certaine Jeannie Longo actuellement restée aussi célèbre dans le grand public que nos plus grands champions cyclistes.
Ceci n'enlève rien aux mérites de notre extraordinaire nouvelle championne Pauline Ferrand-Prévot, devenue notre "Pauline" nationale à la force de ses exceptionnelles capacités physiques et morales car on ne tutoie pas les cimes (tous domaines confondus) sans personnalité bien affirmée.
Personnalité et égo font souvent route ensemble et nos deux championnes ne semblent pas en faire abstraction. Mais ce sont toutes deux, deux grandes championnes qui font flotter haut nos trois couleurs sur fond de Marseillaise, dans l'émotion qui force les larmes de reconnaissance.
Mille mercis donc à toutes les deux, mais de grâce votre sport a besoin de vous deux pour le porter et le promouvoir et j'ai été "à la ramasse" en ce dimanche soir de fête lorsque j'ai vu exposée au grand jour l'inimitié qui règne entre nos deux exceptionnelles championnes nationales.
C'est M. Thévenet qui, à mon sens et quels qu'en soient ses mérites détonnait dans cette cérémonie dédiée au cyclisme féminin, a remis la maillot jaune à Pauline.
Comme il aurait été beau et émouvant de voir se congratuler nos deux brillantes étoiles réunies par et pour leur magnifique sport.
Mais nul n'est parfait en ce bas-monde. Alors, avec tous ceux qui luttent pour un sport propre, consacrez vos efforts dans ce sens et faites qu'un dialogue apaisé rende bientôt à chacune les hommages que vous méritez toutes deux.

Georges Billa