De la Lecture
« La tragédie de l'éducation moderne est qu'elle nous a laissé dans une dangereuse ignorance de qui nous sommes, d'où nous sommes, d'où nous venons et où nous allons. »(Gilbert Keith Chesterton).
À l'école, vous avez peut-être eu la chance d'être biberonnés à la lecture des Jules Verne, Victor Hugo, Kipling, Zola, aux fables de La Fontaine, aux poésies de Lamartine, Verlaine..., puis, vous avez lu Flaubert, Baudelaire,
Aragon, Soljenitsyne, Saint-Exupéry… ?
Dans ce cas, ouverts à la connaissance de ces grands auteurs, vous avez été immergés dans des mondes différents, éclairant maintenant vos discernements dans cette époque où la perversion du réel est de plus en plus prégnante.
Rares sont ceux "qui ont réussi" sans être imprégnés de l'extraordinaire richesse de notre langue nourrie au lait de ces grands auteurs. De nombreux autodidactes enrichissent constamment leur acquis pour nourrir leur esprit, tel Fabrice Lucchini fils d'émigré italien, marchand de fruits et légumes. Apprenti coiffeur, il quitte l'école à 14 ans et s'adonne à la lecture des plus grands pour forger ce qui aujourd'hui passionne les foules et provoque l'admiration.
Hélas, force est de constater qu'en ces jours où tout se vaut, le vrai, le faux, le vilain et le beau, la médiocrité des play back et le risque du direct, certaines pseudo-élites autoproclamées, censées répondre à ce que l'on attend d'un guide, n'ont ni l'intelligence, ni la culture requises pour montrer la voie. Leurs insuffisances sont parfois criantes s'agissant de l'orthographe, la connaissance de notre patrimoine, l'histoire de notre Nation...
Dès les années 60, avec l'avènement de la méthode globale et de la théorie des ensembles, autre billevesée, "l'interdiction d'interdire", paracheva le recul du métier d'enseignant qui, descendu de l'estrade, n'a pas cessé d'être dévalué et désacralisé, pour n'être plus à même de recevoir le respect dû à l'autorité dont il est investi.
Le bulletin trimestriel de l'AAAG, trait d'union entre les membres et le Conseil d'Administration, constitue, avec le volet social et nos rassemblements, le tripode sur lequel repose l'indispensable cohésion, gage de notre pérennité.
S'efforçant d'intéresser à la lecture, il défend nos Armes, loue nos Héros, notre Nation, rappelle les valeurs héritées des Grands Anciens qui ont sacrifié leur vie pour assurer après eux, notre indépendance et notre liberté.
Les volets "social" et "vie" de notre Amicale viennent compléter le contenu de nos parutions qui semblent, si l'on en croit "les retours", particulièrement appréciés.
Nos bulletins vous sont transmis par nos délégués de secteurs ou adressés par voie postale. Si vous le désirez, ils peuvent aussi vous parvenir par internet. Aussi, si ce n'est déjà fait et si vous le désirez, faites-nous parvenir votre adresse mail, vous pourrez alors en prendre connaissance sur notre site, avec la possibilité de l'imprimer chez vous.
Préservant le coté tactile, les amoureux du papier et qui éventuellement veulent en faire collection, préfèreront le journal qui traîne quelque temps sur la table..., que l'on lit… et relit pour le plaisir. Si tel est le cas, le but recherché par tous ceux qui de près ou de loin, contribuent à faire vivre nos parutions sera atteint. Qu'ils en soient, avec nos délégués de secteurs, vivement remerciés.
En 2024 Strasbourg est la capitale mondiale du livre.
Selon le Centre National du Livre, un tiers des jeunes de 16 à 19 ans ("addicts aux écrans") ne lisent pas du tout dans le cadre de leurs loisirs.
Bel été pour tous et "rendez-vous couscous" à la rentrée !
Jean Boulade