C'est avec ferveur que nous nous sommes rassemblés aux accents de notre hymne national pour honorer, comme il se doit, la mémoire nos valeureux Anciens, tombés au Champ d'Honneur pour qu'encore aujourd'hui vive la France, notre Patrie. Ils se sont battus pour sauvegarder notre indépendance et nos libertés. Ils se sont battus pour nous transmettre un héritage civilisationnel inestimable, confiants que nous le défendrions pour le transmettre à notre tour. Tels sont, en substance, les buts profonds de nos cérémonies patriotiques.
Arcachon, de gauche à droite au 1er rang, on reconnaîtra M. Loïc Ballongue député suppléant de Mme Sophie Panonacle, MM. Ronan Léaustic sous-préfet d'Arcachon, Yves Foulon maire d'Arcachon, le colonel Pierre Charrier commandant la BA120 de Cazaux, le général Thierry Gouaichault qui remettra le poignard à l'adjudant Lucie Caney.
La Teste de Buch : René Léry (à droite) vice-président de l'Amicale des Anciens de l'Air de la Gironde et Jean-Louis Ablancourt et déposent la gerbe de l'Amicale.
Gujan-Mestras : Marc Flécheux et Pascal Martin déposent la gerbe de l'Union Nationale des Combattants d'Arcachon.
Arcachon, la Teste de Buch et Gujan-Mestras. Les belles cérémonies qui s'y sont déroulées marquèrent ce 11 novembre 2023 en gratitude à tous les morts pour la France et commémorèrent également le centenaire de l'allumage de la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe. Nos remerciements pour ces instants solennels vont à toutes les autorités civiles et militaires qui les présidèrent. Merci également aux formations musicales dont les accents touchent au plus profond de notre fibre patriotique. Merci à nos pompiers et à nos valeureux porte-drapeaux. Merci enfin au public de plus en plus nombreux qui vient par sa présence, témoigner, au son de la Marseillaise de l'unité de la Nation Française.
Premier défilé de la victoire sous l'Arc de Triomphe
Les aviateurs invités à défiler à pied... ripostent !
Le 14 juillet 1919 est organisé le défilé de la Victoire. Georges Clémenceau, « Père la Victoire » choisit l’Arc de Triomphe pour cadre de cette parade. Mais le lourd protocole prévoit que les aviateurs défileront à pied. La colère monte et ce sera depuis le Bar de l’Escadrille du Fouquet’s qu’ils organiseront la riposte. Ainsi le 7 août 1919 à 7h20, Charles Godefroy à bord de son biplan Nieuport 11 contourne l’Arc de Triomphe à deux reprises, puis s’engouffre sous la voûte : les passagers du tramway qui traverse la place, se jettent au sol ! (LR)